La réveillution.

Ce soir c'est réveillon,

ce soir en Corée du sud des milliers de citoyens vont se rassembler dans les rues chacun une bougie à la main, et manifester,

ce soir dans ce pays, c'est la dictature.

Derriere les portes, nuances.

Bienvenus m'sieurs dames les consommateurs, mais vous m'sieur Mario restez bien devant les portes, vous ne possédez pas assez d'argent à dépenser dans nos beaux magasins.

Salut Mario, ça m'a fait plaisir de taper la causette avec toi. Et je reviendrai te voir, c'est sur. Et j'ai même caressé Falco, ton chien aux crocs si puissants qui m'ont laissé leurs empruntes dans la cuisse.

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Welcome to the Australian Rainforest, in the woods for love.

De Brisbane a Paris.

Aéroport de Brisbane

La terre vue de là où j'étais.

La valse des valises,

Mes valises a la main,

la vie me semblait parfois lourde a porter

alors j'ai décidé de les tirer,

derrière moi, d'étirer ma vie,

ça roulait, enfin plus ou moins bien,

au bout d'un moment cette traction de mes bras tendus pour ramener vers moi mes valises qui partaient dans tous les sens, n'était pas très confortable,

et ce que je transportais n'était pas rien,

quelques kilos de poussières, des vieilles godasses aux semelles bien usées,

des millions d'images et de sons pesant lourd, très lourd, et d'une sacrée importance,

voire même capitale.

Paradoxalement, j'avais entendu dire a propos de mes bagages qu'ils étaient maigres,

alors que moi seul connaissais leur contenu, et leur valeur,

c'est que l'on m'en a parle de mes bagages et aussi de mes valises,

j ai entendu que les premiers n'étaient pas assez solides,

et en ce qui concerne les secondes, et bien on m'a dit un jour que je devais les vider.

Toujours est-il que cette fois, j'ai traverse cette grande ville, a leur recherche,

il faisait très chaud, j étais seul, mais je n'étais pas presse, pas stresse,

un bus, un train, puis encore un autre bus,

et je les ai retrouvées.

Perdues ? Non elles étaient parties sans moi.

Désormais je veille mieux sur elles.

Pour tous ceux qui pensaient que ce serait moi qui les oublierai quelque ou nulle part ,

par désespoir ou bien par manque d'attention envers elles,

et bien voila que ce sont elles qui se sont fait la malle.

De toute façon j'ai toujours été oppose a l'idée de posséder un coffre-fort,

de tout garder pour moi,

de mon intime, de ma personne, de mon moi,

en tous cas pour ceux et celles qui voyagent avec plaisir avec moi tout au long de ma vie,

et qui ont décidé de me suivre, de près ou de loin avec toute leur attention et leur simplicité d'âme et de coeur.

j'étais confus, mais pas désorganisé pour autant,

J'ai toujours voulu partager, j'aurai même pu les échanger mes valises,

mais je crois que personne n'en aurait voulu .

Mes valises parfois me suivent et parfois me quittent,

mais elles ne sont jamais très loin.

Reportage photo : Albert Workshop - percus au bord de l'ocean a Byron Bay and friendships.

Bienvenus,

L’apprenti meusurait bien l'effort qu il venait d'accomplir. Il lui semblait que cela faisait une eternite qu il avait entrepris cette longue aventure, qui au debut, ne lui aurait jamais paru etre un periple. Mais dans ce periple, il trouva la paix. Il se trouva. Et trouva un but a son existance.

Tout avait commence dans un pays tres lointain, pour ainsi dire a ''l’autre bout du monde'' d'apres ce qu'on entendait dire de sa destination par ceux de la d'ou il venait, ''A l’autre bout de la civilization''. Pourtant bien une autre culture. Celle de la stricte verite. Et la ce n’est que du plaisir, meme si au debut on ne s’y attend pas vraiment et que cela peut surprendre. Alors, tres vite après immersion dans ce nouveau monde, il acquiere de nouvelles sensations, de nouveaux plaisirs et en oublie tous les deplaisirs et souvenirs douloureux qui pouvaient le summerger a un moment avant son arrive. Souvenirs que d ailleurs il garda un court instant en sortant de l aeroport. Il les expulsa et inspira le nouvel air, celui de ce nouveau monde. De l’inconnu qui le faisait tant rever, imaginer, et vouloir venir franchir ce sol.

Journal intime d'un eleve du CNED (En fait non, extrait d'un rendu d'un eleve sur ses appreciations a donner a ses enseignants).

Je n’ai pas de mains j’ecris avec mes yeux. La terre est ronde et je suis en Australie.
Je joue du piano debout, et a l'autre bout du monde. Et je vous emm ... brasseeeu.
Mes mains valent bien mes yeux, non ?
J’ai beaucoup de talents et je veux en faire mon metier.
Je cherche fortune dans la paix et la bonne humeur.
Je suis si fragile, qu’on me tienne la main. Je suis bien, je suis bien.
L ami caouette fait la fete et la macadamia s’en mele, c est super, enfin je trouve.
Sinon ca va et vous ? pas trop surcharges ? Moi ca va, j’attends votre reponse impatiemment parceque je me soucie de vous, chers enseignants. Merci et a bientot.

ps : pour noel je petitdejeunerai sous quarante degres et avec des fruits du bush Australien, et vous ?

Petit reportage chez Albert et naissances,

Je vous presente Albert,

Albert est devenu mon partenaire de jam aux markets, mon professeur de drum, et il est mon ami, avec lui j’ai construit mon djembe, Nous avons ensemble assiste a sa naissance, non plutot deux, celle de mon instrument et celle de notre amitie.

Je vous presente donc les etapes de ce nouveau venu, de cette nouvelle amitie, dans le bush Australien de la Rainforest.

Albert et ses cours stricts, pour moi, il ne fait aucun doute qu'il deviendra un Djembefola, eleve lui meme de Mamadi Keita, venu il y a deux semaines de cela a Byron Bay, non loin d’ici.

Albert a une chouette habitation au milieu des bois. Des instruments traditionnels africains, de la simplicite efficace, jugez par vous meme. Albert est D’origine philipaine, il se leve tous les jours a six heures du matin, ce qui correspond au lever du soleil, qui doit chauffer bien vite son habitat. Une journee entiere passee avec Albert a accoucher de ce djembe. Arrondir les angles des bords sur lesquels repose la peau. Cette peau aura etee etendue au soleil, trempee pour la ramolir et la poser sur les cercles et ensuite en sechant, se tendre déjà naturellement. Poser le cordage, et le tendre, déjà a la main et ensuite a l’aide d’un outil prevu a cet effet. Vous pouvez entendre le bois de l’instrument proche de l’outil mais jamais Albert ne fera d’erreurs, l’instrument n’aura aucune egratignure. La peau sera donc tendue plusieures fois de cette maniere et a une semaine d’interval. Une fois debarassee de ses poils, soigneusement rases, vous pouvez des les premieres heures avant meme la deuxieme phase de tention des cordages, jouir du son de votre instrument unique.

Spectaculaire, la force deployee par Albert pour tendre les cordes.

Premier grand test avec mon djembe, et ses premiers pas, un dimanche de septembre, un vingt et un. Direction le market de Byron Bay pour un enorme Jam. Se retrouvent a la fin du marche de nombreux percussionnsites amateurs ou pas et tous les lovers de sons purs et de rythme.

Alors se forme un grand cercle avec toutes les persussions disponibles, les passants viennent s’y essayer. D’autres personnes rentrent dans le cercle forme par les musiciens et dansent. Nos instruments claquent. Nous nous essayons sur d'autres.

Nous communiquons. Les regards echanges sont complices. Chaque dimanche cette grande reunion a lieu aux marches, et tous les participants attendent avec impatience de recevoir cette unique emotions d'entendre toutes ces percus jouer ensemble, nous prendre aux tripes.

Et a la fin de cette grande fete, nous echangeons nos ressentis. Toujours un chouet moment ces jams. Une reunion de famille en quelquesorte, et qui se termine tres bien.