Putain de stress, de peur, des autres, du lendemain, de ne pas savoir où dormir, si manger sera possible, putains d'angoisses, de traitement neuroleptiques, d'institution, d'obligations, de regards, de non envie. Ne plus savoir ce qui est bien ou mal. Et ce souvenir de son histoire, terrible histoire qui a mené par cette souffrance à cette vie, où plutôt survie.
Putain de saleté, de promiscuité, de honte, de dégueuli, de merde dans laquelle on peut se coucher, sa propre merde. Putains d'hématomes, de visage tuméfié, un nez cassé, une arcade pétée, une insulte, l'incontinence, l'oubli de soi, plus aucune fierté, ne plus savoir qui est ami ou ennemi, se terrer pour avoir la paix face aux services sociaux, à la police qui intervient quand on dérange, mais qui n'est pas très soucieuse de vous en dehors de ce genre d'appels et de la demande du préfet de ne pas laisser mourir un sdf dans la rue l'hiver. Attention à l'image de notre belle ville de Nancy !!!
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