vendredi 13 février 2009

P.S. :

IL se peut que se glissent dans ces textes, des fautes, d'orthographe, d'accord, mais pas de mauvais goût. Alors merci à toi de m'apporter conseil ( en ces temps difficiles ) en tes remarques qui seront si joliment amenées. Bien sur, elle seront également bienveillantes et libres. Toi qui sais où l'on doit placer cette virgule, ce qui peut se dire ou pas, fais bien attention, certains textes et leur forme pourraient bien te heurter dans ton savoir. T'outrer.
En tous cas, j'ai utilisé autant que possible le dictionnaire de blogspot, mais certains mots n'ont pas été trouvé. Tels, pour le texte suivant, Enculé et Sarkozy.
Bon ce n'est pas grave, j'en ai fait mon affaire de toute façon.

Aux armes ...

"Bonjour Monsieur."
Un calvaire venait de se terminer avec l'excitation d'un citoyen stupide, attendant, trop impatiemment. Il était temps qu'il soit appelé. Sa dernière action montrant son énervement, dirigée contre le mobilier de l'état, était de trop. En effet le dernier coup de pied donné, j'en ai reçu les raisonnements dans mon corps puisque celui-ci allait sur le banc sur lequel j'étais assis.
l'agent qui me reçut était accompagné par un des ses collègues qui venait de terminer son service à un des guichets de l'accueil. C'est d'ailleurs lui qui m'a renseigné pour me dire où me diriger et nous avons même échangé une blague et demie ensemble. L'heure n'était pas encore assez grave pour moi.
En entrant dans ce bureau, je me dis que je n'avais pas à craindre de heurts. Pas tels ceux entendus quelques minutes auparavant venant d'une personne qui ne comprenait pas pourquoi - eh oui dans les services de l'administration des fois il n'y a pas de portes, et des fois on ne les ferme pas au cas où les histoires qui se racontent pourraient concerner d'autres citoyens qui en prendraient bonne graine - sa carte d'invalidité et son statut de travailleur handicapé ne lui donnaient pas droit à des abattements. En fait c'est pour mieux t'abattre mon gars. Il s'en est allé d'insultes sur un certain Sarkozy et un gouvernement. Un enculé qu'il disait de ce gouverneur ce brave homme. Puis la personne en ayant marre d'être dans la survie et ayant peur du pire s'est entendue dire qu'il ne pouvait pas entendre des choses comme cela. Je sais pas par contre si le brave contribuable a eu droit à de la compassion - oui une employée a su comprendre qu'il fallait peut être fermer la porte du bureau - peut être qu'elle était dérangée par ses maux, transformés en plaintes qui dérangent il qu'il n'avait pas à formuler ... ici. Précision d'importance, pour vous dire que la porte du bureau est en verre ce qui rajoute de l'adrénaline au contribuable, de l'action pour les prochains à passer, et un semblant de vie, non d'humanité enfin de communication et de partage de l'angoisse de l'autre. En tous cas, le citoyen est ressorti de ce bureau soulagé de de je ne sais pas quoi, j'hésite entre le fait de ne pas être encore plus pénalisé d'avoir dit ce qu'il avait sur le coeur ou bien d'avoir été convaincu qu'il est un mauvais contribuable qui n'a rien compris à la loi, oui vous savez bien seul les agents de l'administration peuvent vous rappeler la loi que eux seuls connaissent, c'est donc pour cela que personne n'est sensé l'ignorer cette loi qui est souvent contraire à vos espérances. Et quand cet homme s'est excusé auprès de moi que sa vie soit dure, j'étais peiné.
Mon tour.

Pas besoin de vérifier mon numéro je suis le dernier.
Je me dis que la raison de ma venue n'ayant rien de contestataire, mais étant intéressée par leur fonctionnement, ne devrait pas poser de soucis. En fait, je venais vérifier si je n'avais pas fait une erreur dans mes déclarations. Je parle des mes voyages. Nous savons tous que l'erreur se paie très chère et pendant longtemps. Je voulais donc éviter d'être moi aussi encore plus pénalisé et en plus si cela venait de moi. Car c'est bien un autre centre des impôts qui m'a conseillé de venir ici aujourd'hui.
Mais là grosse incompréhension, de la part de l'agent puisque je n'avais pas de question.
J'évoque l'imposition sur le revenu pour laquelle je suis redevable, alors l'agent m'imprime un document qui s'avère est un duplicata de celle-ci. Mais je l'avais prise avec moi, et au moment où je veux sortir un autre document de mon sac, l'original en sort aussi. Alors l'agent s'énerve à parement outré me demandant pourquoi je lui ai demandé de m'imprimer la copie de mon avis d'imposition. Bien sur je lui dis que je ne lui ai rien demandé. Son collègue ne dit rien.
Il veut absolumentt une question, je lui dis que je viens voir si je n'ai pas fait d'erreur. Mais pour ce qui ne semble pas être une vraie question, en tous cas digne d'être posée à un agent des impôts. Alors c'est l'interrogatoire, et il me demande pourquoi je veux savoir si j'ai fait une erreur, "monsieur vous devez faire ça et si vous l'avez pas fait ... ". En fait l'agent est là pour vous faire comprendre qu'il sait et que si vous venez le voir c'est que vous ne savez pas et que vous ne savez pas poser les bonnes question. Mais je n'avais pas de question. Alors au bout d'un moment j'en ai posé une. Une vraie pas une idiote à laquelle il ne voulait ou pouvait pas répondre. Je lui ai demandé ou et quand, mais pas pourquoi. Quels sont mes devoirs, mais pas mes droits.
Je reviendrai c'est sur, je poserai alors une question naïve et on m'y répondra avec une leçon de morale. Et je ne dirai surtout pas "oui je sais, ce n'est pas ce que je vous ai demandé" à parement ça a le don d'agacer celui à qui vous la posez.
Si vous n'avez rien à faire un après midi ou il ne fait pas trop beau, et comme vous ne voulez pas regarder la t.v. qui vous ment, alors allez voir la réalité dans votre centre des impôts. Qui ne vous mentira jamais.
Bien sur je vous évite mon passage à la C.A.F. Et mon coup de fil à L'U.R.S.SA.F.
Allez bon courage, citoyens.