Basses et continuité,
Chanter, aimer, souffler, étinceler, pleurer, s'enfuir, se donner, s'arracher le coeur, s'arracher au mal, putain une larme.
Ne pas se cacher, se lâcher, faire le tour de la terre, jamais de goût amer, et il y a des jamais et des toujours, ce n'est pas impossible du tout.
Des allers, des retours, des marchands de sable, des marchands de sommeil.
Des croque morts, des éboueurs, des feu follets, des curés, des cimetières, la pauvreté, la misère, misère sexuelle misère intellectuelle, et l'amour.
Bouger, sauter, taper, frapper, plaire, claquer la porte, c'est violent n'est-ce pas ? Te fuir.
Te regarder, te parler, se demander qui tu es, si tu sais qui je suis, "bad trip", où je suis, je sais qui je suis, surtout éviter de savoir ce que je serai plus tard !!! Non, ne me faites pas peur. Pas vous, non eux, ils me font peur.
Penser à ta mort.
J'aime pas Paris.
J'aime votre présence, j'ai peur de l'absence. J'ai peur de plaire. J'ai peur de tes peurs, de tes pleurs. J'ai peur de ta mort. J'ai peur de ne pas avoir assez de temps pour toi, pour moi pour te connaître. Il est impossible de rattraper le temps perdu.
Hier je te vouvoyais et ce matin je te tutoies.
Vive le noir et blanc !!!
Je suis vivant, je suis vivant, je suis vivant, et après tout ... quoi ?
L'envie de chialer.
J'veux de l'amour et rien d'autre, vous m'entendez, rien d'autre. Et l'autre ? Et bien c'est du passé.
J'aime la volonté, celle d'aimer, de se battre, de créer, pour soi pour les autres, de communiquer.
Semer.
Mais putain je joues pas, je n'aime pas que l'on joue avec moi, toi, que l'on se joue de toi, de moi.
Restes, ne pars pas, allez restes encore un peu, que je profite de toi de ta présence, n'éteins pas, si éteins, regardes moi, non fermes les yeux non c'est moi qui les fermes, touches moi, caresses moi, prends moi, pénètres moi de toute ta chair, de tout ton corps de toute ton âme, arraches moi la peau, griffes moi les fesses, la femme, la femme, la femme, la mère, l'oedipe, le père, l'enfant, se nourrir.
Je te veux nue, je suis nu, j'ai mu. Emu.
Rêves. Mais pas trop, seul, mais avec toi.
- A qui es tu ?
- Mais à personne, mon dieu.
- Ah, même pas à dieu ?
- Peut-être, maintenant que j'ai vieilli, que je vieilli, que j'ai enfin grandi, oui il est peut-être mon père, après la nature.
Viens à moi, suis moi, je te suis comme je suis et tu es tel que je te hais, alors tu es.
Personne pour t'aider, normal, c'est comme cela, mais moi, et moi dans tout ça, est-ce normal, cette présence inutile ?
Comment cela va-t-il se terminer ? Sur une chanson, sur une note, sur un refrain, sur une parole, sur un chemin, sur un son, sur ce titre, sur de la lassitude, de la soitude, sur trop de questionnements, sur une interruption, putain mais j'suis bien, je vous regarde, je ne la crois plus, que m'importe, je vous aime.
Point d'interrogation, point final, non rien n'est jamais terminé ... rien.
Tout est toujours à faire à défaire à refaire, défaire faire refaire, refaire défaire faire.