samedi 26 juillet 2008

La Chose.

La Chose,

Vas y rentres en moi la chose. Si tu l’oses.
Je suis humain et tu ne l’es pas. Tu ne me mérites pas.
Et même si tu reussis a t’introduire en moi tu ne seras pas la bien venue et ne te sentiras pas a l’aise.
Pas au chaud. Tu vis pour toi et mon corps ne t’appartiendra jamais.
Alors renonces maintenant. Et oublis moi.

Ne me regardes pas comme cela, ne me méprises pas pour t’avoir contredis la chose.
Je mérite ce que je mérite mais pas de toi.
Tu me fixes, ou bien ton regard se porte t-il sur tes propres peurs et tes angoisses ?
Ne te retournes pas surtout tu risquerai de voir ce que tu rejettes. De voir un fantôme surgir de derriere ta nuque.
Passes ton chemin, nettoies les bordures de tes allées, et laisses mes plates bandes tranquilles. Ne me marches pas sur les pieds, ne me pietines pas.
Et fais de toi ce que tu veux du moment que c’est sans me mêler a tes projets de destruction.

Total respect a ceux qui t’ont connue, ont pu croire en toi, te croire, t’aimer, essayer de te comprendre, t’écouter, et t’ont fuie la Chose. Ce n’est pas de la peine, ni de la tristesse que j’ai pour toi, même plus de la colère, ni du dégout, j’en ferai bien un ragout, même pas de la pitie, ce n’est ni apauvrissant, ni enrichissant, ce n’est pas, ce n’est plus.

Je te salue, la Chose.

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